Shadow of Death
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Message  kentin Mar 6 Avr - 7:27

Je suis né, j'ai vécu...

Et puis y'a eu la peste. Elle en a mis du temps à s'intéresser à
moi. A me libérer de mon destin tout tracé de ramasseur de merde, de la
douleur qu'était ma vie.

Je me souviens que de mon vivant, je balançais toujours un peu de
crottin d'un coup de balais sur les bottes des hommes d'armes que le
hasard amenait parfois dans notre village, en me disant qu'avec un peu
de chance, ils me fracasseraient le crâne d'un coup de gourdin, et que
ça s'arrêterait là pour moi.

« Je chasse ce que je mange avec cette arme, pas question que j'la
salisse sur toi». Voilà ce qu'ils me disaient les hommes en armes.
Qu'est-ce que je les détestais... Avec leurs cuirasses cabossées, leur
manière de vous regarder de haut, perchés sur leur canassons. Et toutes
ces histoires qu'ils racontaient à la taverne, une main sur leur bière,
l'autre sur le cul de ma mère. Les Orcs, bla bla, les nains, bla bla.
Les elfes. Qu'est-ce qu'on peut bien en avoir à foutre de leurs
oreilles ?

Le seul que j'ai trouvé un peu plus sympa que les autres, on l'a pendu.

Il avait une arbalète. Lui n'aura pas peur de se salir les mains,
que je me suis dit en lui envoyant une belle portion de fumier sur les
bottes. Mais j'étais tellement obsédé par l'arbalète, que j'ai pas vu
qu'il louchait.

On l'a pendu. Pas parce qu'il avait essayé de me tuer, non. Juste
parce que son carreau avait touché le chien préféré du Maire. Merde.

Heureusement, y'a eu la peste. Le fléau. La chtouille. Des tas de noms. Mais pas un seul remède. Tant mieux.

Quand j'ai craché mes premières gouttelettes de sang, j'ai su que
le calvaire ne serait plus très long. Et puis je me suis rappelé de ce
que racontait un de ces tocards d'hommes en arme. Qu'il fallait mourir
l'arme à la main pour rejoindre le repos éternel des guerriers. Que les
anciens rois reconnaissaient les leurs comme ça.

Moi, avec un balai crotté dans les mains, j'allais rejoindre quoi comme repos éternel ?

Et puis je me suis souvenu du loucheur à l'arbalète. Le Maire, qui
était vraiment très attaché à son chien, l'avait fait enterrer sous
l'urinoir du village.

L'urinoir du village? Un type avait dû prendre l'arrivée de la
mort pour une envie pressante. Je l'ai trouvé là-bas, les yeux
révulsés, le kiki a l'air libre.

Je l'ai poussé, et j'ai commencé à creuser dans la terre pisseuse,
à main nues, en me demandant quel repos il allait bien pouvoir
rejoindre, lui, avec les mains serrées autour de son engin.

J'y ai laissé mes ongles mais j'ai fini par retrouver mon
loucheur, du moins ce qu'il en restait. Et surtout, ce que j'étais venu
chercher. Son épée.

Je me suis allongé, j'ai serré ce morceau de métal rouillé. Et j'ai attendu que la peste fasse le reste.

Des mains dures, glaciales, qui vous tâtent. Un doigt osseux qui
s'enfonce entre vos côtes. Et puis une voix glaireuse, une haleine
fétide. « Un guerrier de plus pour la cause des réprouvés »

« Tu as vu ses ongles ? »

« Brokenail, le guerrier aux ongles cassés, pour l'éternité »
kentin
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Message  kentin Mar 6 Avr - 7:28

J’ai eu un cafard. Un cafard géant, de la Fossoyeuse. Puis une Grenouille. Puis un chien de prairie. Puis un perroquet.


Je peux passer des heures à les regarder dormir, à la lumière du feu de camp.

Le perroquet monte la garde sur mon épaule, a tout un vocabulaire orc à débiter en cas de danger.

Le cafard, il aime frotter ses antennes contre ma cheville. Prends garde à ne pas faire un pas en arrière, Brokenail.

La grenouille, elle est peinarde. Elle sautille quelques mètres devant moi.

Le chien de prairie, il creuse des terriers dès que je fais la moindre pause.

J’en suis gaga, de mes bestioles.


De mon vivant, je torturais tout ce qui était plus faible que moi
et qui avait le malheur de croiser ma route. Je m’en voulais quelques
heures, et puis je recommençais. Pourquoi a-t-il fallu attendre que je
meurs pour apprendre à respecter la vie ? Pour aimer ?

J’ai cru que mes os tombaient en poudre, lorsque j’ai vu cette
harpie surgir de nulle part et emporter mon cafard dans les airs.
Le perroquet a hurlé Loktar, et je suis revenu à la réalité. J’ai
attrapé mon arbalète, et comme on ne peut pas loucher quand on a plus
d’yeux, j’ai dégommé l’emplumée.
On avait échappé au pire. Mais c’est là que j’ai compris que je ne pouvais plus les emmener avec moi.

Je les ai laissé en pension près de roche soleil, à un vieil
élémentaire d’eau qui les observe avec curiosité. Mon cœur se serre à
chaque fois que je dois repartir à l’aventure, défendre notre
existence. Mais je sais aussi qu’ils se plaisent là-bas.

Vous avez déjà tué un centaure ? Vous avez déjà tué deux centaures
? Vous avez déjà tué trois centaures, en vous disant qu’il y en a
encore une dizaine qui grouillent autour de vous, et que, cette
fois-ci, vous allez y rester ?
Un coup de feu. Les centaures n’ont pas d’armes à feu, si ? Vous
avez déjà repris espoir ? Vous avez déjà tué quatre centaures ?
Je sens qu’on se bat aussi dans mon dos. Je n’ai pas le temps de
me retourner, ça claque trop du sabot devant moi. Je sais juste que
c’est massif. Et que ça sent l’étable. J’essaye de rester concentré,
mais j’arrive pas à m’empêcher de me demander ce qu’il peut bien y
avoir derrière moi. Je glisse sous un centaure, je l’éventre, distingue
une paire de sabot plus grosse que les autres, roule sur le côté,
éventre un autre centaure.
Les centaures sentent bien qu’ils sont attaqués par en dessous.
C’est leur point faible lorsqu’ils sont en meute. Ils m’envoient des
jets d’urine, s’écartent.

Je me relève tant bien que mal, sens mes os frotter contre de la
fourrure. J’ai confiance. Ca n’a pas la même odeur qu’un centaure.
D’autres coups de feu alors que je vise avec mon arbalète.

Je tire. Le centaure dévie le carreau d’un coup d’épée.

Le sol tremble alors qu’ils chargent. Trois centaures devant moi. Mes doigts se referment sur un nouveau carreau.

Pourquoi est-ce qu’il ne tire pas, derrière moi ?

Mon œil, le bout de mon carreau, la cible. Non. Mon doigt reste ferme sur la gâchette. Ne tremble pas.

Je me baisse, tire. Le carreau transperce la patte arrière d’un centaure. Il glisse, bascule sur celui qui galope à ses côtés.

Je fais un pas de côté, évite le troisième centaure qui me fonçait
dessus, sent que sa main se referme sur le tissu de ma chemise.
Il me traîne en arrière. Ce foutu centaure me traîne en arrière.
Tiens, un Tauren. Et un lyon. Hein ? Lâche moi, sale centaure. Mes
pieds tracent deux sillons dans le sol. Se soulèvent.
Je vole. Une main qui se referme sur ma cheville. Là, c’est mon
front qui trace un sillon. J’ai du sable plein les orbites. J’ai
entendu mon épée tomber. Je vole à nouveau.

Un choc. J’atterris au sol. Mon crâne a craqué. Il est tellement zébré de fêlures, qu’on a l’impression que j’ai des cheveux.


Qu’est-ce que t’as à claquer des sabots, sale centaure ? C’est quoi
ce sourire idiot ? Tu veux jouer ? Je plie et je déplie les os qui ont
un jour été mes doigts dans sa direction. Je vais te mettre le crottin
à l’air, moi, tu vas voir !

« Amène-toi ! »


Tagada Tagada. Le voilà qui me fonce dessus.


J’avais pas une épée, moi ? Pourquoi est-ce qu’elle se referme sur
du vide, ma main ? C’est pas bon, ça, surtout avec l’autre qui me fonce
dessus, là… Ecartes-toi, Broke. Ecartes-toi ! Mais je m’écoutes pas, je
reste sur la trajectoire du centaure en me grattant le dos, à la
recherche de mon épée.

Et puis, ya cette masse jaune qui surgit de la poussière, toutes
griffes dehors. Le centaure fait un bond de côté, et la masse jaune
s’écrase au sol, en poussant un pitoyable petit Kaï.

« Quel con ce lyon »


Le Tauren soupire, appuie sur la gâchette.


La balle entre dans l’œil gauche du centaure, ressort à l’arrière de son crâne en emportant un bout de sa queue de cheval.


Tout est calme. Plus de sabots qui claquent.


Juste un lyon qui me renifle les orteils, du sang de centaure qui
cuit au soleil, et un tauren qui ramasse un truc dans le sable.

« C’est ton épée, ça ? »


J’agite la caboche, rattrape ma lame au vol. Caresse la crinière du lyon.


« Lui, c’est Reyes. Il est gentils, mais il est un peu con »


Et lui, c’était Akamu. Mon premier ami. Mon meilleur ami.
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Message  kentin Mar 6 Avr - 7:29

Je ferme les yeux. Comment puis-je fermer les yeux ? Je n’ai plus de paupières. Je n’ai même plus d’yeux...
Lorsque j’ouvre à nouveau les yeux. Je suis dans une
forêt. Je sens mon cœur battre. Je sens que j’ai envie de faire pipi.
Je suis vivant. J’ai les oreilles pointues. Je crois que je suis un
elfe. Je suis un elfe. On me l’a confirmé quand j’ai rejoint la grande
forêt. Je suis un elfe, pas un nain, pas un gnome, pas un humain. Un
elfe.
Je suis à la recherche de mon oncle Proute.

Ce n’était pas un elfe.

C’était un ours.

Je me sens seul. Abandonné. Où est oncle Proute ?

L’ours qui me parlait.

Je ne l’ai pas vu depuis trop longtemps.

Quelque chose a dû lui arriver. J’ai quitté ma forêt pour le retrouver.

Qui est cet ennemi dont tout le monde parle ?

Je ferme les yeux.

Je suis à nouveau Brokenail. Pas un elfe, un réprouvé.

Le guerrier aux ongles cassés pour l‘éternité. L’ancien garçon d’écurie.

Je sentais la merde, je sens la chair en putréfaction. Je connais
cette forêt. Mais c’est la première fois que j’y mets les pieds. Un orc
de La croisée m’y a envoyé, je n’y suis jamais allé, mais je la
connais. Je l’ai vue en rêve.
J’étais un elfe, je cherchais mon oncle Proute.

Il y a un jeune orc mi-maboule, mi-demeuré. On me dit qu’il passe
ses journées à attaquer un avant poste Elfe qu’on appelle Aile
d’argent.
Que si je veux me marrer, j’ai qu’à y aller avec lui.

L’orc, il a un de ces noms d’Orc qui ressemble à un rot. On est
allongé dans les buissons de cette forêt que je connais bien, même si
c’est la première fois que j’y vais. Il me regarde avec ses grands yeux
vides d’orc. Il m’a dit qu’on attaquait à trois, et je comprends qu’il
sait plus ce qu’il y a après un.
Alors je me lève, et je gueule « Zog Zog ». Ca lui suffit.

L’orc me double, fracasse le crâne d’une elfette qui cueillait des
champignons. Je le suis, et je donne des coups de hache à droite et à
gauche. Du sang d’elfe. Des têtes d’Elfes.
Des Elfettes en uniforme. J’en reconnais une. Je rougis...
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Message  kentin Mar 6 Avr - 7:29

..parce que je l’avais observé en train de se savonner
dans un puit de lune. Complètement nue. J’étais caché dans un buisson.
Mon cœur battait tellement vite. Mon cœur battait ? Elle m’a vue. Elle
a plissé les yeux dans ma direction, et sa main s’est refermée sur sa
dague.
Sa dague...
J’ai sa dague entre les côtes !

Elle appuie de toute ses forces se sert du poids de son corps.

Son corps… Que j’ai vu nu…

Comment mon cœur aurait-il pu battre ? Je suis un réprouvé. Pas un elfe.

Ma main osseuse se referme sur ses cheveux, je lui colle un coup de crâne sur le nez.

Elle bascule en arrière.

Comment mon cœur aurait-il pu battre ?

Je suis un réprouvé.

Je me retourne en entendant un cri. L’orc tient une elfette par la
cheville. Il la fait tourner au dessus de sa tête, la cogne contre un
mur. Bim Bim Bim.
Du sang de chaton.

Sur un mur.

Mais ça c’est une image de mon passé de vivant. Une portée qu’on ne
pouvait pas garder. Bien tenir le chaton par la queue, lever le bras au
dessus de l’épaule.
Mais ça, c’était moi. Du temps ou je sentais la merde, et pas le cadavre.

Je reviens à cette elfette que j’ai vu nue. Cette Elfette qui m’a poignardée.

Plus ici ?

L’orc pousse un cri. Se jette les deux pieds en avant sur un nouveau groupe d’oreilles pointues.

C’est terminé. Des morceaux de cadavres d’elfettes de partout.

Je suis soulagé de ne pas y voir celle que j’avais observée depuis mon buisson.

J’avais détalé.

Qu’est-ce que j’aurais dit si elle m’avait vu ?

L’orc, il est comme un crétin, au milieu de son avant-poste tapissé de morceaux d’elfettes.

Plus personne à tuer.

Il me regarde bizarrement.

J’ai l’impression qu’il se demande si on peut me tuer. Ou me couper un truc.

Et puis il me fonce dessus.

Mi-maboule, mi-demeuré, on m’avait prévenu. Je lui colle un coup de
hache sur l’arrière du crâne, et je le traîne à l’endroit ou je l’ai
trouvé avant l’attaque.
Et puis je me rappelle de la dague. Elle est toujours là, coincée entre mes côtes.

Je devais avoir un organe là, avant. Du temps où je tuais des chatons.

Je la retire, et je la retourne entre mes doigts. J’ai presque
envie de la garder. Et puis je la balance. Elle fait cling en touchant
un rocher.
Un bruit de métal, qui réveille l’orc. Il ouvre les yeux. Fait claquer sa bouche.

Regarde autour de lui en s’étirant.

Paraît surpris de me voir. Il cherche dans sa mémoire, me remet pas. Et puis il hausse les épaules, et me dit :

« Zog Zog ! Toi vouloir attaquer Aile d’argent avec moi ? Ca avant poste méchant Elfes »

Je lui envoie un coup de pied, juste à la base du menton, et je me tire.

A quoi il peut bien rêver, lui, quand il ferme les yeux ?
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Message  kentin Mar 6 Avr - 7:30

Je peux me transformer.

En ours. Je suis un druide. Un elfe druide.

Est-ce que mon oncle Proute était un Druide lui aussi ?

Est-ce que c’est pour ça qu’il pouvait parler, alors que les autres ours pouvaient pas.

Où es-tu oncle Proute ? Proute, c’était ton vrai nom ? Pourquoi est-ce que personne ne te connaît ?

Je croise un régiment d’estafettes. Aile d’argent a été attaqué.

Je le sais, j’y étais.

Par un mort-vivant et un Orc. Toujours le même Orc.

Je la vois, elle est là, au milieu du régiment d’estafettes. Elle a un pansement sur le nez.

C’est elle qui a donné l’alerte à Auberdine. La seule survivante.
Le cadavre de ses sœurs tombées au combat la recouvrait. C’est ce qui
l’a sauvée.
Elle ment.

Elle a fuit.

Je le sais, j’y étais

Je l’ai observée pendant qu’elle se savonnait. On a tous nos secrets. Je ne dis rien, et je les suis.

Aile d’argent. C’est un carnage. Du sang sur les murs. Du sang de
chaton… Non, d’elfettes. Qu’Elune aient pitié d’elles, me dit-on.
Et mon elfette. Je sens encore sa dague glisser entre mes côtes. Non.

Je traverse les buissons. Je tourne à droite, après cet arbre.

Ici. Sa dague. Du sang sur sa dague.

Elle la retourne entre ses doigts. Me demande ou j’ai trouvé ça.

Je ne dis rien. Je sais à quoi elle pense.

Je ne peux pas dire le nom de celles dont on a retrouvé les morceaux à Ailes d’Argent.

Elle, si.

Et pourtant, elle a fuit. Mais qu’est-ce que ça aurait changé.

Et pourquoi je sais tout ça, moi ? Pourquoi est-ce que je sais ce
que c’est que d’être mort ? Ce froid permanent ? Comment puis-je fermer
les yeux si je n’ai pas de paupières ?
Je connais ce cri. Elle aussi.

Des orcs. Cinq orcs. L’un d’entre est mi-demeuré, mi-maboule.

Je suis un ours. Je me jette sur un des orcs. Son gourdin passe à
un souffle de mon oreille. Mes crocs se referment sur sa gorge. J’ai du
sang d’orc dans la bouche. Il me projette en l’air, du bout des pieds.
Mais j’emporte avec moi une partie de sa gorge. Il gargouille. Se fige.

Le premier orc que je tue. Je crois.

J’en oublie que je suis un ours.

Je suis un humain !

Un elfe. Je suis un elfe.

Je reviens au combat, deux orcs au sol, en plus du mien. Un troisième qui chute lourdement.

Mi-maboule, mi-demeuré.

Son nom, c’est un rot et c’est le dernier.

Il pousse un cri effrayant, qui fait reculer les estafettes.

En envoie deux au tapis d’un mouvement de bras. Comprend qu’il ne peut pas gagner.

Fuit.

Comme elle, la dernière fois. Mais cette fois-ci, elle, elle est sur son chemin.

Elle ne s’écarte pas, sert sa dague, avec un regard étrange au dessus de son pansement. Elle lève sa dague.

L’orc est déjà loin lorsqu’elle réatterrit. J’entends des flèches
voler en direction des arbres derrière lesquels il a disparu. Je sais
qu’il reviendra. Il revient toujours.
Elle est au sol.

Une estafette la retourne.

La dague est serrée entre ses doigts crispés.

Elle n’a pas fuit cette fois-ci.
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